jeudi 24 novembre 2016

Un cure chantant ''Halleluiah"' de Léonard Cohen

--- On peut être réac et bon chanteur... bullshits pleines de bons sentiments qui nous fait pas oublier le gouffre d'infamie en fond d'écran...

--- Si je le crains justement, Anne !  L'art, le plaisir,  la poésie,  la danse, le culte du corps, des valeurs viriles ou féminines, le sexe etc nous absorbent et devant cela le logos ne fait pas poids... Si Platon chasse le poète de la République c'est justement parce qu'il nous maintient ds l'aliénation de la Caverne par ce que il y a de plus ... imparable, de plus irréductible en nous, le plaisir, l'illusion, c'est à dire ... nous mêmes,  nul besoin de coercition,  on y fonce de nous même avec ferveur. On se bouscule pour y entrer !  Ah oui ! Wagner, l'entrée des Dieux au wallalah, Siegfried... etc etc. .. Oui,  ça a fondé,  donné ses lettres de noblesse au nazisme. Et  c'est beau ? Bien sûr !  Les corridas aussi (musique) quoique vulgaire..  Savez vous la réponse d'une collègue de philo (Nicole Kaplan) à un autre, plus âgé qui vantait l'émotion artistique... et, reconnaissait- il, quasi physique (!) qu'il éprouvait devant une faena bien conduite malgré ou à cause du risque (il avait connu Manolette qu'il avait adoré )? "Certes, j'ai été amoureuse d'un matador autrefois moi aussi... Mais IL EST DES PLAISIR DONT IL FAUT S'ABSTENIR NON ? !'' Eclat de rire gendral ... euh général !  Elle avait raison, notre superbe icône du féminisme, assise sur une table , les jambes croisée haut .. très haut ! que les élèves surnommaient ''belle-riche-bronzée" !


Gernez these, sans parti pris.

Rewriting d'un article de notre bon D. claffi de pubs et de redondances accrocheuses.

..." 1967 est l'année d' une révolution biologique : paraît le mémoire d’André Gernez intitulé “Néopostulats biologiques et pathogéniques”qu’il soumet avec Pierre Delahousse à l’Académie des Sciences et l’Académie de Médecine (entre autres.) André Gernez y explique le mécanisme de la cancérisation, c'est-à-dire de la multiplication de cellules mutantes et remet en cause le dogme du double cycle cellulaire.

La cellule est l’unité physiologique et anatomique de l’organisme qui nous permet de vivre. Or, pendant deux siècles (depuis 1840 et les premiers microscopes), on a cru que les cellules étaient tour à tour ouvrières et reproductrices. En réalité, comme les abeilles d’un essaim, elles sont soit reproductrices : ce sont les cellules souches, soit ouvrières : ce sont les cellules fonctionnelles. Selon les travaux du Dr Leonard Hayflick (1961), chaque cellule génératrice (souche) peut se renouveler de 50 à 100 fois.
Mais nous ne gardons pas le même lot de cellules pour la vie ; elles se renouvellent à des rythmes différents selon les organes, une cellule de foie vit 400 à 500 jours alors qu’un globule rouge vit 120 jours. En 1970, André Gernez et son équipe ont même montré que les neurones aussi se régénèrent contrairement à ce que pensent encore de nombreux scientifiques.

Nos cellules se multiplient en se divisant en deux. C’est la mitose. Les interrogations de Gernez sont parties de ce constat : si les cellules se multiplient, pourquoi les organes gardent-ils la même masse cellulaire ? C’est parce que, quand une cellule se divise en deux, sont créées, une cellule reproductrice et une cellule fonctionnelle. La cellule fonctionnelle vivra sa vie d’ouvrière le temps qu’il faudra et sera remplacée par une nouvelle ouvrière, créée par la cellule reproductrice. Ainsi, le nombre de cellules n’augmente pas.

Nous mourrons lorsque les cellules mères ont épuisé leur potentiel de division. Mais parfois une cellule génératrice mute. Elle créé alors deux cellules génératrices. Ces deux là, à leur tour créeront quatre génératrices (deux chacune), puis huit, puis 16 et ainsi de suite. C’est la cancérisation. La cellule lésée, devient mutante et transmet sa lésion à ses filles, toutes mutantes. Les causes de la mutation sont multiples : produits chimiques, carences alimentaires, infections, radiations etc.

À ce stade, les cellules cancéreuses sont très fragiles. Dans un corps sain, ces cellules lésées sont détruites par la concurrence que les cellules saines leur feront. Mais dans un corps fragilisé par les agressions, la micro tumeur au lieu de mourir se développe, devient un cancer et atteint le million de cellules après plusieurs années. C’est le point de non retour MAIS NON LE point de détection ! qui n'arrivera qu'avec un milliard de cellules cancéreuses et 8 années de développement du cancer. C’est là qu’apparaît le nodule dans le sein, ou le premier crachat de sang (cancer du poumon). À ce moment là, il est pratiquement impossible de se passer d’une thérapie lourde et invasive pour espérer guérir. Donc le dépistage précoce, si cher aux autorités de santé, ne présente que peu d’intérêt sur le plan biologique, (nous sommes très loin d’être capables de découvrir le cancer avant son stade d’irréversibilité, 1 million de cellules).

Il faut donc s’y attaquent bien avant ce stade, c'est-à-dire, à l’aveugle. André Gernez disait : « Le sens commun veut qu’il soit plus facile d’écraser un gland qu’un chêne ».
Entre 1969 et 1970, il rédige trois mémoires dans lesquels il pose les bases d’un protocole de prévention active. Il préconise, outre une diététique particulière (notamment un jeûne annuel à base de légumes ou de jus de légumes), la prise d’un médicament anti-mitotique (anticancéreux), l’hydrate de chloral, à petite dose,  tous les ans. Chimique et dangereux à haute dose mais (?) inoffensif à petite dose et efficace dans la lutte contre le cancer.

Triomphe éphémère, et silence.
Ces découvertes ont fait l’effet d’une bombe dans le monde scientifique. Partout.
Dès 1969, une étude sur la base du protocole Gernez est lancée à l’Institut de Toxicologie de l’Université de Paris dans le but de valider ou non sa théorie. Le Docteur Gak en charge de l’étude, annonce à André Gernez que les résultats sont positifs. Mais ils ne sont pas rendus publics !!!

Aux Etats-Unis, un ambitieux programme de prévention du cancer est mis en place en 1971 qui pousse Nixon à prédire une victoire sur le cancer dès 1976. Mais le scandale du Watergate l'emportera. En France, si Alain Poher, Président par intérim à la mort de Pompidou (d’un cancer) s’intéresse au dossier et convoque Gernez, son successeur Giscard enterre le sujet sous l’influence du Professeur Jean Bernard, membre de l’Académie de Médecine. (?)

Très vite Gernez se trouve ostracisé par la classe scientifique malgré le soutien officiel du Président de l’Ordre Régional des Médecins, le Professeur Gellé qui, en 1971, dans un appel solennel, repris par la Voix du Nord déclarait : « (…) Il n’est pas question d’un traitement curatif, mais uniquement d’une prévention de ce fléau. Il ne s’agit pas de proposer ou de défendre une thèse, mais de rompre un silence volontairement érigé, concerté et maintenu sans aucune justification d’ordre éthique (…). »

Le Docteur Gernez, médaillé en Autriche est reconnu dans le monde entier (?) sauf en France où les médias le blackboulent. Aujourd’hui encore peu parlent de ce chercheur visionnaire.

Pourquoi ? En 1988, lors d’une conférence citée par Pierre Lance, André Gernez, amer, dit : « puisque c’est simple, bénin et efficace, pourquoi le ministère de la santé n’introduit-il pas cette procédure dans le public ? La réponse est que le cancer n’est pas qu’une maladie, mais aussi une activité sociale avec des implications multiples auxquelles même un ministre ne peut pas échapper. »

Lorsqu'ils sont venus chercher les coll je n'ai rien dit ...


Remake lmodifié!) des propos de Niemeller (pasteur)...  note : non, sur l'image, reprise par moi (à peine !) ce n'est pas ... qui vous croyez (enfin ceci est pour quelques personnes seulement* ), c'est bien le pasteur ! Note 2 : il n'a jamais parlé des juifs, nobody is perfect !
(*il ressemble de façon frappante... à mon père ! )

CHACUN SA MERDE
.
"Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes,
Je n’ai rien dit (chacun sa merde)
Et je n’étais pas communiste!

Lorsqu'ils ont amené les juifs,
Je n'ai rien dit (chacun sa merde!)
Je n'étais pas juif !

Lorsqu'ils ont emprisonné les socialistes,
Je n’ai rien dit (chacun sa merde)
Et je n’étais pas socialiste!

Lorsqu'ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n’ai rien dit (chacun sa merde)
Et je n’étais pas syndicaliste!

       Puis ils sont venus me chercher
       Je n'avais rien fait !

Et personne n'a protesté!
Les gens sont des salauds !

lundi 21 novembre 2016

Vegan, oui mais...


Vegane stricte depuis 10 mois mais végétarienne depuis 35 ans, j'ai fait l'erreur de manger tout cuit {car jr n'ai plus de dents pour mâcher.. et un superbe chef d'oeuvre d'appareil...(certes j'ai presque ma gueule d'avant) mais purement déco ! }.

Nourriture végétale donc et de plus à 70% issue de cueillette de plantes sauvages soit dans mon jardin, soit au bois (Clamart), soit da s la campagne cévenole ..  {orties, (la base, essentielle, un nutriment de grand de qualité qui contient à peu près tout ce dont on a besoin et de plus très bonne au goût)} berce spondyle (délicieuse, le "bortsh" des polonais), plantain, pissenlit, pommettes, gratte cul, (cynorrodon), consoude (modérément*), fenouil, nombril de Vénus, céleri, géranium robert (sauvage), jeune pousses de ronces, mûres, trèfle violet et rose, gratteron (qui, malgré son aspect rébarbatif, a un bon goût de potage), carottes sauvages, achillée, millepertuis, pousses de bambous, raisins, feuilles de vigne, de tilleul et de cerisier, passiflore, graines d'érable, renouée du Japon (délicieuse mais ne pas en a abuser), châtaignes, topinambours..} Je n'achète que des pommes de terre, amandes (en poudre) en bonne quantité, des huiles végétales (olive et colza pour les oméga 3) du sucre, café et thé. Jamais de pain (je n'aime pas) mais des "laits" végétaux (riz et avoine). Tout allait bien. Mais... L'erreur fut, non seulement de ne manger aucun fruit ni de cru mais d'effectuer du sport de manière un peu excessive (10 à 25 km /jour de marché rapide, puis du vélo, jusqu'à 35 km/jour ). Je devais aussi manquer de la fameuse B12 bien qu'il puisse y en a oir dans la consoude, mais peu. Il est dit qu'un individu normalement alimenté a des réserves pour 1 à 2 ans.

J'ai craqué au  bout de 9 ou 10 mois seulement, soit que je n'étais pas convenablement alimentée ? Soit que j'ai trop exigé de moi. Une simple grippe ou peut-être juste un rhume, moi qui n'en ai jamais... attrapée chez mon fils en Touraine, l'impossibilité de me reposer, la nécessité de conduire pour rentrer ? et ensuite le fait de devoir tout de même faire les commissions (!)...bref je me suis trouvée crevée-épuisée plus d'un mois (avec tout de même des hauts et des bas)...

Une carence en ? je ne sais quoi, c'était évident je le crains, hénorme, un teint de feuille d'inprimante ... et il semble d'après une jeune naturopathe que ça puisse venir aussi du cuit cuit, aucune bouffe vivante, rien de cru... du coup j'ai vu plein de vidéo, fait de sites, (un mois ou presque à ne faire pratiquement que ça)... il y en a d'assez gratinés style des gourous, l'air de zombies, 45 kg pour 1,75 m qui t'expliquent doctement comment manger sain (tout cru, absolument ! sans céréales, ni sucres, gluten etc..) mais qui sont souvent des business men qui font la pub de tel extracteur de jus, de tel ustensile etc..

Et finalement je me suis tout de même acheté un blender et... j'ai bouffé des betteraves crues, potiron cru, citron, avec la peau ! ortie, pommes et, honte à moi, miel... ceci tous les jours, infect c'est sûr mais on s'y fait .. et ça a été comme de l'huile dans une lampe, en 2 ou 3 jours mes couleurs sont revenues et ma force (mais pas totalement )...

Après avoir donc consulté pas mal de gens sur le net, de toutes sortes, j'ai opté pour 30% de cru. Je pense que c'est ce qui est raisonnable, du moins pour moi, mais on est tous différents, il y en a et de mon âge, une très jolie vieille sur youtube par exemple qui est à 100% de cru et pète le feu... et même une autre  (mais là ça craint) une australienne de 53 ans, super belle aussi, qui affirme ne jamais manger et se nourir en respirant... (les respirationistes (!) ça s'appelle ! brrr...)...

Je crois qu'il faut se fier à notre instinct et à notre goût qui en est la pierre angulaire, un instinct (celui des animaux qui savent quelles plantes vont les guérir et ne se trompent pas) et que nous n'avons pas tout à fait perdu. Moi en tout cas. Or il se trouve que j'ai eu à ce moment une envie incoercible d'oeufs... et j'ai cédé.


Voici ce que je devais dire ; j'ai couru un petit risque et ne voudrais pas le faire courir à d'autres. Reste le véganisme...  un peu  écorné, provisoirement car je vais trouver une solution, il doit y en avoir ! Du reste je n'ai plus envie d'oeufs!

Si vous êtes seul...


Pédoagressions ou viols, porter plainte, Flavie/Hamilton, Solveig, Mireille et le cas Sara


Pour celles dont Solveig qui, dit elle, malgré une courageuse et indéfectible activité militante, ''n'ont pas eu le courage'' (de porter plainte après un viol ou une agression sexuelle). Combien sont-elles ? Le fait est que, lorsque le délai de prescription est écoulé, on n'ose plus, et même plus nommer le gugus car la situation pourrait se retourner (et souvent ils ne se privent pas de menacer) : on risque une plainte en diffamation et des DI à la clef ! Notez tout de même, mes amies, qu'ILS NE LE FONT QUE RAREMENT, pas fous les minous! c'est souvent du bluff... mais bon ça peut bloquer.

Ici, on a le cas dramatique d'une jeune femme (belle, marrante, intelligente quoique presqu'illettrée, artiste, au charisme prégnant) n'a pas porté plainte (si grande était son acculturation qu'elle ignorait même qu'on le pût, ayant toujours connu "ça'' !) et qui a fini par se détruire. Si elle l'avait fait, je pense qu'elle serait en vie. Culpabilité.
 



http://femmesavenir.blogspot.fr/2011/08/le-syndrome-de-s.html (Sara) 1983

http://chantsphilo.blogspot.fr/2016/11/blog-post_19.html (Flavie)1987

Http://chantsphilo.blogspot.fr/2016/11/david-hamilton-viols-denfants-entre-amis.html (Mireille) 1963.

samedi 19 novembre 2016

David Hamilton, l'aveu ?

Les grands esprits se rencontrent, Aude ! Juste comme je finissais laborieusement l'image! Question : COMBIEN DE HAMILTONS ? DE FLAVIES ? PARTOUT ? DANS DES BLEUS PERDUS? ET DE FEMMES QUI N'ONT RIEN DIT? Combien de pédophiles qui, moins connus, moins entreprenants (?), sévissent encore sans le moindre complexe et en gagnant beaucoup d'argent ! Une suggestion : qu'au moins une partie de ses DA soient versés à ses victimes, qu'il continue à exploiter par ses ventes, et à traumatiser lorsqu'elles se retrouvent, au hasard d'un chinage, sur un poster ?  L'article ici : http://chantsphilo.blogspot.fr/2016/11/david-hamilton-viols-denfants-entre-amis.html
http://chantsphilo.blogspot.fr/2016/11/david-hamilton-viols-denfants-entre-amis.html

Hubert Reeves, dernière extinction de masse ! la nôtre !

https://youtu.be/Y_XOECFub1w

vendredi 18 novembre 2016

Femmes SDF

Les rapprochements qui tuent ! des enfants cherchant des miettes de pain sur la chaussée (!) pour la ''soupe du soir'' et en dessous Macron costard 5000 E, tel qu'en lui-même, parlant de restrictions nécessaires... (!)
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De plus en plus de SDF, oui ... Et d'élus ! zut (conne de tablette ! ) de plus en plus de femmes, souvent ''âgées'' (plus de 60 ans). Cursus banal, maintes fois entendu : elles/ on/nous avons élevé nos enfants, forcement laissé un peu de cité ... zut de coté ! notre carrière, parfois même totalement, pour suivre le mec qui nous y a encouragées tant et plus ... (la famille c'est quand même le plus important), soigné parfois/souvent nos parents voire pour les stakhanovistes, nos beaux parents ! jusqu'au bout...
Et puis le mec s'est barré ou nous (voire même il s'est tiré avant les enfants) lassé ("je ne te vois jamais raz le bol")... et ensuite ce sont vos enfants (appariés ou non) devenus autonomes, qui ont mis les voiles ....  Et, petit détail au fond dans ce raz de marée, (plus de parents, d'oncles, de mari etc... ) vous vous apercevez qu'il ne vous reste pour vivre que 700 E ! Pas facile si vous n'êtes pas très dégourdie, si vous êtes résolument citadine et/ou un peu chochotte ! Belle chance si vous avez un héritage perso même petit !  sinon en effet c'est le trottoir (au sens réel) ou la bagnole. (Alors que vous avez toujours travaillé et durement!) Ce que je décris ici est le résultat d'une enquête informelle mais réelle : les femmes SDF ont un profil tout à fait atypique ou disons inattendu. Moins fréquemment alcooliques surtout, elles rechignent à réclamer, peu habituées à être prise en charge familialement ou socialement... si bien que ce sont parmi les ''bourgeoises'' déclassées qu'on  trouve le plus de victimes décédées (cf celle qui fut trouvée morte de froid dans un garage il y a quelques années. ) DOMMAGES COLLATÉRAUX  DE LA STÉ MACHISTE. Usées (ou même pas), on les accable et elles partent, même si elles n'ont pas été carrément mises dehors. Un sati soft finalement.

La vie en images, Clamart ...

                           
                               Comme si la vie n'était déjà pas si compliquée que ça  !


                       
                               Invitation au voyeurisme  (pub pour verres progressifs !)

                   
                                                                 Sarko en campagne

Une mère orpheline ... un fil sur FB





Réponse à une internaute, amie virtuelle qui a envoyé un article rapportant le suicide d'une jeune mère séparée (en partie) de son enfant... l'horreur ! ... et qui a soudain un coup de blues, l'affaire lui rappelant son propre cas, identique (mais la séparation est totale dans son cas). Un rapt dit elle. Suite à une séparation qui a mal tourné.

-- Solveig, réagis! Tu fais un boulot remarquable ici et sans doute ailleurs. Go ! J'ai aussi ''perdu'' ma fille, ma préférée, mais c'est une trop longue histoire, c'est dur +++  mais on surnage. Et presque... on n'y pense plus, du moins plus beaucoup, on n'en parle plus non plus. Il est vrai que c'était il y a longtemps, très longtemps. Et qu'actuellement je ne souhaite plus la revoir (car la re perdre, une seconde fois, là, je ne le supporterai pas!) Rideau !

-- Oui je vous comprends, quand trop d'années séparent la mère et la fille, il n'y a plus de souvenirs... pour la mère OUI car nous l'avons porté 9 mois et mis au monde puis choyée jusqu'au rapt... quelle tragédie !

 -- Tragédie ?  Je ne sais pas, dans mon cas ; elle a choisi à 13 ans son père, qui en a été à la fois heureux et emmerdé car elle l'encombrait. C'est elle qui a décidé  (au départ, car après il y a eu une sorte de maladie psychique..) donc peut-être ne valait-elle pas mieux, finalement ? (LA VIE AVEC MOI LUI SEMBLAIT TROP DURE, matériellement ? Était-je insécurisante ? Cela l'a séparée de son petit frère. Bof.. Profit et pertes.) C'est ce que je me dis. Après tout, le fait de l'avoir fabriquée et littéralement adulée (je passais des heures à la regarder sans me lasser! ) n'est pas suffisant pour lui conférer une valeur supérieure, au contraire. Ma propre mère s'inquiétait de cet amour excessif et m'avait dit, observant, un jour que nous venions d'arriver chez elle que j'avais une valise pour ma fille ...  et juste un petit sac (de vêtements) pour moi  : "tu as tort, elle te mésestimera ensuite'' ... J'ai protesté. Elle avait raison.
Quand je vois des parents qui se sont toujours plus ou moins fichus de leurs gamins et que ceux ci recherchent désespérément, ''remuant des montagnes et traversant des fleuves ''...  bref !

-- Je me fais souvent la même réflexion, le manque ou l'abandon ou les coups font que les enfants ne renoncent jamais à leur parent, trop leur donner et on reçoit des horreurs en retour... tout ça pour ça !

-- Peut être parce qu'on a toujours espoir, c'est comme un défi, de se faire aimer malgré tout ! Un but. Jamais atteint (et inatteignable mais on refuse de le voir). On se dit MOI J'Y ARRIVERAI ! TANDIS QUE LORSQU'ON A TOUT, PLÉTHORE, ON EST BLASÉ , RASSASIÉ,  NAUSÉEUX ! Pendant longtemps j'ai préféré mon père à ma mère (bien que ce fut elle qui me frappait, lui, plus rarement) parce qu'il me méprisait. Je voulais lui montrer que je valais quelque chose ! (en vain bien sûr). Puis je l'ai haï, mais ça a pris longtemps (16 ans.) 

Comment séduire une femme... traité de savoir vivre..

Rééducation. Traité de savoir-vivre à l'usage des hommes politiques ou non



.. et autres pressés, à apprendre par coeur...

Comment se comporter avec une femme (lien)
ou plutôt éviter des ennuis et/ou qu’elle ne s’enfuie (lien)
Voici quelques éléments de base sous forme de treize articles.
ARTICLE UN : le "Droit-au-but"
Ne jamais dire à une femme : " j'ai un peu de temps avant les débats sur la parité, on pourrait aller passer un moment au plume ensemble, cela nous (ou pire, vous) ferait du bien, il fait si chaud." C’est grossier. On se fait méjuger.
ARTICLE DEUX : le Narcisse.
Ne jamais supposer parce que l’on éprouve du désir pour une femme que cela doive forcément être réciproque et toujours se montrer élégant en cas de refus. Ne jamais dire par exemple : " vous ne savez pas ce que vous avez perdu" ni lui arracher pulls et collants pour gagner du temps si elle lambine. (Car il est possible qu'elle ne soit pas d'accord, si si, ça peut !) Séduire n'est pas un sport de combat. En France, passe à la rigueur mais aux States, on risques de gros ennuis. 
ARTICLE TROIS : le Chineur.
Ne jamais supposer a priori qu’une femme seule est obligatoirement disponible pour tout homme et en premier pour vous. Eviter par exemple de dire ou de penser "une telle occasion, on serait bien con de ne pas en profiter.." Séduire n’est pas faire du lèche-vitrine ou les soldes.. 
ARTICLE QUATRE : le Caniche.
Ne jamais prendre ses désirs pour des réalités et les taxer d’allumeuses ensuite… Une femme peut sortir seule, habillée comme elle en a envie et ne pas vouloir d’hommes ou du moins pas de vous. C'est incompréhensible certes mais il faut le savoir.
ARTICLE CINQ : le Risque-tout 
L’alchimie du désir requiert un peu de réflexion, de finesse et de patience; il faut être à peu près sûr qu'il est réciproque avant de se lancer. Les animaux le font d'instinct. Exception, certains jeunes poulains fadas ou de vieux étalons obsédés habitués à leur harem, qui souvent finissent à Rikers l'équarissage.
ARTICLE SIX : le Désespéré-qui-ne-comprend-pas-
Ne jamais taxer les femmes de "frigidité" si elles s'ennuient: c'est peut-être vous qui les ennuyez.
ARTICLE SEPT : l’Artiste
Ne jamais user de termes triviaux qui réduisent ce qu’il y a de plus magique dans la vie à un rapport de mécano à bagnole; de chasseur à gibier; de pêcheur à poisson; de baffreur à boustifaille. Exemple : "Je pourrais lui visser trois boulons avec plaisir, ou lui remplir le réservoir, depuis le temps qu’elle roule sur la réserve".. C’est inélégant.
ARTICLE HUIT : le Serviable
Ne jamais penser ni dire que l’on "rend service" en se proposant (trois boulons à visser, le réservoir à sec)... Même si cela part d’un bon sentiment, c’est malpoli.
ARTICLE NEUF : le "Qui-a-réussi"
Ne jamais étaler sa réussite sociale avec trop d’ostentation, exemple par une bagnole qui en jette. On n’a pas forcément envie de monter dans un signe extérieur de richesse et on peut aussi avoir peur d’un platane. Ne jamais dire: "je vous invite au Hiltus, n’ayez crainte, j’ai les moyens"… et encore moins ajouter : "et ça ne vous engagera à rien rassurez-vous". Ca met mal à l’aise.
ARTICLE DIX : faire à l'économie 
Se montrer tel qu'on est, vulnérable et ignorant, dépressif, peu sûr de soi ou pauvre si c’est le cas: pour séduire, un baby-relax est plus efficace (et moins cher) qu'une Safrane.
ARTICLE ONZE : le Fatigué (de l’Esprit mais pas du reste).
Ecouter surtout: un homme qui s’endort ou qui coupe une femme qui parle -les plus délicats attendent d’être titularisés- perd beaucoup de son charisme : son indifférence est à la clé si elle consent tout de même au cas où, réveillé, il a sauté joyeusement du fauteuil, l'oeil brillant, "avant de dormir, ça détend." Une femme n'est pas un somnifère.
ARTICLE DOUZE : le Joyeux luron.
Eviter absolument de se gratter le nez, de rôter, péter, parler de ses hémorroïdes,surtout pendant le café, ou, ce qui revient au même les formules comme "ici, on est envahis par les arabes (ou les turcs, les rroms") ainsi que des compliments enthousiastes certes mais qui peuvent sembler prématurés ("quel beau cul" par exemple à une pilote d'airbus quand elle pénètre dans sa cabine, ça peut la déconcentrer et on risque le crash au décollage... plus une paire de baffes.)
ARTICLE TREIZE
Le mystère du désir surgit, magique, fragile, imprévu parfois, mais, comme dit le poète,rien n’est jamais acquis et il ne faut pas le faire s’envoler, il ne revient pas. "Car le Dieu, ô Phèdre, est dans celui qui aime, et non dans celui qui est aimé…"
ARTICLE DE BASE QUI SYNTHETISE TOUS LES AUTRES
Oser dire "je vous aime", ou à la rigueur "je vous désire", ajouter éventuellement selon l’inspiration "vous êtes si belle/ intelligente/ courageuse/ drôle/ rare/ généreuse".. mais, même si vous êtes surbooké, ne jamais enchaîner par : "alors, on y va, au pieu ? Je dois débattre dans demi-heure pour l'égalité des salaire à EDF".. ni lui arracher pull et collants etc. voir article UN. Ca gâche tout et peut être très mal interpété. Séduire n'est pas se goinfrer et une femme n'est pas un plat de truffes. De plus, contrairement aux truffes, c'est parfois susceptible donc au bout du compte ça peut revenir bien plus cher: qu'on soit cador en économie ou pas, ce sont des choses à considérer.  

Comment séduire une femme lien

http://afriqueenpartage.blogspot.fr

Comment  se comporter avec une femme ou plutôt éviter qu’elle ne s’enfuie…
Juste pour donner une idée à certaines de ce qu'est l'évolution des moeurs actuellement dans  lieux lointains... mon  bled.  

Voici quelques éléments de base sous forme de treize articles.

ARTICLE UN : le "Droit-au-but"
Ne jamais dire à une femme : " j'ai un peu de temps avant les débats sur la parité, on pourrait aller passer un moment au plume ensemble, cela nous (ou pire, vous) ferait du bien, il fait si chaud." C’est grossier. On se fait méjuger.

ARTICLE DEUX : le Narcisse.
Ne jamais supposer parce que l’on éprouve du désir pour une femme que cela doive forcément être réciproque et toujours se montrer élégant en cas de refus. Ne jamais dire par exemple : " vous ne savez pas ce que vous avez perdu" ni lui arracher pulls et collants pour gagner du temps car elle lambine. C'est indélicat, en France, passe à la rigueur mais aux States, on risques de gros ennuis. 

ARTICLE TROIS : le Chineur.
Ne jamais supposer a priori qu’une femme seule est obligatoirement disponible pour tout homme et en premier pour vous. Eviter par exemple de dire "une telle occasion, on serait bien con de ne pas en profiter.." Séduire n’est pas faire du lèche-vitrine ou les soldes.. ni un sport de combat.

ARTICLE QUATRE : le Caniche.
Ne jamais prendre ses désirs pour des réalités et les taxer d’allumeuses ensuite… Une femme peut sortir seule, habillée comme elle en a envie et ne pas vouloir d’hommes ou du moins pas de vous. C'est incompréhensible certes mais il faut le savoir.

ARTICLE CINQ : le Risque-tout
L’alchimie du désir requiert un peu de réflexion, de finesse et de patience; il faut être à peu près sûr qu'il est réciproque avant de se lancer. Les animaux le font d'instinct. Exception, certains jeunes poulains fadas ou de vieux étalons obsédés habitués à leur harem, qui souvent finissent à Rikers l'équarissage.
ARTICLE SIX : le Désespéré-qui-ne-comprend-pas- 
Ne jamais taxer les femmes de "frigidité" si elles s'ennuient: c'est peut-être vous qui les ennuyez.

ARTICLE SEPT : l’Artiste
Ne jamais user de termes triviaux qui réduisent ce qu’il y a de plus magique dans la vie à un rapport de mécano à bagnole; de chasseur à gibier; de pêcheur à poisson; de baffreur à boustifaille. Exemple : "Je pourrais lui visser trois boulons avec plaisir, ou lui remplir le réservoir, depuis le temps qu’elle roule sur la réserve".. C’est inélégant.

ARTICLE HUIT : le Serviable
Ne jamais penser ni dire que l’on "rend service" en se proposant (trois boulons à visser, le réservoir à sec)... Même si cela part d’un bon sentiment, c’est malpoli.

ARTICLE NEUF : le "Qui-a-réussi"
Ne jamais étaler sa réussite sociale avec trop d’ostentation, exemple par une bagnole qui en jette. On n’a pas forcément envie de monter dans un signe extérieur de richesse et on peut aussi avoir peur d’un platane

Pourquoi nous sommes supérieures aucun mecs

http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/sommes-nous-superieures-aux-hommes-
le.html

David Hamilton, viols d'enfants entre amis 2




http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20161116.OBS1313/affaire-flavie-flament-d-autres-femmes-accusent-david-hamilton-de-viol.html?xtref=http%3A%2F%2Fm.facebook.com%2F#http://m.facebook.com/

Contexte : une jeune femme, Flavie Flament, animatrice de télé, dénonce (indirectement) dans un roman autobiographique le photographe David Hamilton célèbre (et richissime ) spécialiste de portraits de très jeunes filles légèrement (ou totalement) dénudées, (genre je fais la sieste, négligé étudié), mélancoliques, habillées de robes longues, vaporeuses et un peu transparentes, écharpes et larges chapeaux de soleil, sur fond de bois, prairies un peu brumeux quoique timidement ensoleillés..  Hamilton qui, entre deux poses, l'a violée* ... sans que ses parents ne s'en émeuvent plus que ça,  la notoriété du gugus étant garante de toute moralité... naïveté ou hypocrisie ?

* Comme sans doute bien d'autres ''modèles'', lui qui, dans une  interview, déclare clair et net "que j'ai ou non couché avec elles n'est pas la question'' et de congédier l'impertinent. Dont acte !
-------------
Je réponds à Pascal Traitignies sur FB qui rapporte les propos de Flavie :
"on ne réagit pas immédiatement (souligné par moi) et ensuite on a honte (que ce soit arrivé ) puis honte de s'être tu, et enfin lorsqu'on parle, on vous reproche de n'avoir rien dit ou trop tard voire de mentir avec parfois menaces de procès en diffamation...'' (Et puis, il y a prescription.)

Un témoignage historique à présent. Le mien, rien de très grave ici mais qui en appelle sans doute bien d'autres. C'était il y a 50 ? ans, j'avais entre 13 et 15 ans, dans une petite ville reculée des Cévennes. Ma réaction fut très différente, et celle de ma mère, elle aussi, opposée à celle des parents de Flavie (et violente.) [Notons que pour l'ado perturbée un peu anorexique que j'étais à l'époque, dans une petite ville isolée et bien close, le gugus (qui se disaitdont je vais parler représentait exactement le David Hamilton de Flavie Flament.]

C'est peut-être là le noeud du problème! il y a des lustres, si ! J'ai réagi immédiatement et sans calcul, par SIMPLE RÉFLEXE. Pourquoi pas ces jeunes filles ? Nous allons le voir.
-------------

 Une question d'emblée : comment les parents  (je ne parle pas ici des jeunes filles, des PETITES filles plutôt !) n'ont -ils pas compris et réagi ? Hamilton avait tout de même une réputation à tenir ! Je me souviens que même à l'époque, ses photos étaient, comme on dit ... très controversées ! C'est à dire comprises pour ce qu'elles étaient, un dérive de pédopornographie.

Mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt. Et la technique était rodée, bien avant Hamilton qui ne l'a pas inventée ! Combien d'ado ont-elles été ainsi piégées (souvent en plus soft, voire SANS AUCUN ATTOUCHEMENT, JUSTE L'EXPLOITATION DE LEUR IMAGE) par des photographes (ou qui se disaient tels) dans des villes parfois un peu... disons acculturées.

Exemple à... mettons Aruargues, et puis bon allez, Alès, l'un d'entre eux, qui avait pignon sur rue, gros mignon, euh, pignon ! notable respecté par (presque) tous, faisait de même  (mais en plus soft, c'était dans les années 60), il repérait dans la rue (devant chez lui parfois)... mettons d'Avejan (!) une gamine (13-15 ans, c'était me semble-t-il son truc) et, feignant de s'extasier, lui proposait (GRATIS ! Je cite !) de faire son portrait, (tu as un PROFIL SUBLIME !)... flattant habilement le narcissisme blessé de la petite, il faut croire que ''ça se voit"....  Le tout sans aucune demande d'autorisation aux parents, (comme ca, à l'impro, à la criée, sans doute pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir!? D'en parler ? Ou pour que les clichés soient plus spontanés ? ) Des gamines souvent pauvres (mais pas toujours...) qui forcément acceptaient, flattées. Suivaient des séances de pose sans aucun attouchement ou presque, mais un déshabillage du "haut" partiel exigé  (''ne t'inquiète pas, je cadrerai et on verra rien, ou juste jusque là seulement -il désigna et toucha ! le milieu de mes seins, je marquai un sursaut de recul comme s'il m'avait brûlée et il n'insista pas- "mais je prends du champs'') .. et d'autres exigences bizarres ... mais l'aventure était si extraordinaire que cela valait bien quelques désagréments mineurs.. ''Tourne la tête, je veux ton profil, regarde au sol, gênée oui c'est ça ! Encore plus, fais comme si tu allais pleurer..  Lève les yeux maintenant comme pour prier... prend l'air d'avoir peur...  voilà, parfait, je vais plus t'embêter, tu en choisiras une..."

Et le gus était tellement sûr de lui (!) que peu après (comme bien d'autres gamines sans doute) je trônais dans sa boutique ! J'en fus à la fois gênée... et fière. Le cliché était sof... si on veut. Il me représentait de dos, queue de cheval courte, nuque dégagée... mais un dos entièrement nu, (ce qui n'était pas prévu et à l'époque considéré comme très osé) visage de profil, droit et net,  (dans une des versions, la plus "vraie"), ou autre version, (celle qu'il m'avait imposée) baissé, l'air emmerdé de quelqu'une de surprise par un voyeur en train de se dépieuter. (Inspiré sans doute de Degas.) Les deux photos étaient cote à cote, figurant un "gif" avant l'heure, un précurseur, le gus! Lorsqu'on passait dans le rue, ça.. enfin JE  semblais m'animer ! Naïvement j'en donnai une à Lydie (signée SVP!) ... car généreux, (!) il m'en avait offert deux et non une seule.

Et, et c'est là où je voulais en venir, elle hurla de rage ! Me questionna sans fin. Où cela s'est il passé ? Vous étiez seuls ? Il a fermé à clef ? Que t'a-t-il fait ? Touchée où? Montre moi exactement ! Est-il passé DEVANT ? Non ? Tu es sure ? A-t-il fait de même à d'autres ? A Mireille ? Ça ne m'étonne pas ! Sa mère est idiote etc etc... Et elle fonça à la boutique  (à 20 km de notre village) et ... je ne vous dis pas la suite... (!) ; les clichés furent détruits devant nous (mais il devait y en avoir d'autres?)

Mais... et c'est là aussi où je voulais en venir ! J'en fus DÉSESPÉRÉE ! Plus que lui. Ma mère, par son puritanisme idiot voire sa méchanceté venait de briser ma carrière de top model... (Ah !  mon sublime profil !)... et à jamais ! pour m'obliger à faire des maths comme elle etc etc.. Je le lui reprochai souvent ensuite (avant d'avoir compris)... d'autant que celle de Mireille s'était au contraire montrée très fière de voir sa fille exposée rue d'A chez Z., le célèbre ''Hamilton'' (excusez l'anachronisme et sous mesure, car il n'existait pas alors, du moins pas comme photographe de très jeunes filles) d'Alès. Un must.

Certes ses propos étaient quasi insultants et contradictoires : ''Mais tu es une gourde ma fille ! Tu ne vois pas que ce salaud... enfin c'est évident non ? Il se sert de toi, de vous pour... attirer des types qui aiment les petites filles, les.. toutes jeunes, comme toi ...  il doit avoir une clientèle de tordus, c'est sûr ! "... (faire de sa fille une gourde pour ensuite le lui reprocher... passons !) Mais elle avait raison. Pardon Lydie, 40 ans trop tard, pour t'avoir méjugée. En lisant Flavie, j'ai mesurété la pertinence de ta réaction et j'en suis fière.

Ici, on a l'inverse de son histoire en somme .. et c'était 50 ans avant. Alors ? Ce que Lydie a immédiatement vu, et qui était évident, comment les parents des ''modèles'' de Hamilton, pas seulement ceux de Flavie ne l'ont ils pas pointé ? Ni même les gamines elles mêmes au départ ? Et là, il ne s'agissait pas de montrer son dos de profil en baissant la tête mais de viol !!

Dérive de la '' LIBERTÉ sexuelle'' conquise de haute lutte  : les droits des enfants et des femmes (ici, des enfants femmes !) ont régressé de manière vertigineuse !  Vers le viol, tout simplement. Ce qui était offusquant en 60 (et qui l'est de fait !) faire se dénuder partiellement une ado un peu naïve (qui s'exécute après avoir hésité) mais sans la toucher, 30, 40 ans après est devenu la violer sans qu'elle n'ose protester...  à peine est-ce offusquant ! On n'est pas des neuneus, on est libérées quoi ! Fovivravecsontemps ! MEEERDEEE !

David Hamilton, viols d'enfants entre amis (1)

http://chantsphilo.blogspot.fr/2016/11/blog-post_19.html
En images : Hamilton, l'aveu.
















http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20161116.OBS1313/affaire-flavie-flament-d-autres-femmes-accusent-david-hamilton-de-viol.html?xtref=http%3A%2F%2Fm.facebook.com%2F#http://m.facebook.com/

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Contexte : une jeune femme, Flavie Flament, animatrice de télé, dénonce (indirectement) dans un roman autobiographique le photographe David Hamilton célèbre (et richissime ) spécialiste de portraits de très jeunes filles légèrement (ou totalement) dénudées, (genre je fais la sieste, négligé étudié), mélancoliques, habillées de robes longues, vaporeuses et un peu transparentes, écharpes et larges chapeaux de soleil, sur fond de bois, prairies un peu brumeux quoique timidement ensoleillés.. Hamilton qui, entre deux poses, l'a violée* ... sans que ses parents ne s'en émeuvent plus que ça,  la notoriété du gugus étant garante de toute moralité... naïveté ou hypocrisie ?

* Comme sans doute bien d'autres ''modèles'', lui qui, dans une  interview, déclare clair et sec "que j'ai ou non couché avec elles n'est pas la question'' et de congédier l'impertinent. Dont acte !

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Je réponds à Pascal Traitignies sur FB qui rapporte les propos de Flavie :

"on ne réagit pas immédiatement (souligné par moi) et ensuite on a honte (que ce soit arrivé) puis honte de s'être tu, et enfin lorsqu'on parle, on vous reproche de n'avoir rien dit'' ou trop tard voire de mentir avec parfois menaces de procès en diffamation à la clef... (Et puis, il y a prescription.)

Un témoignage historique à présent. Le mien, (rien de très grave ici mais qui en appelle sans doute bien d'autres). C'était il y a 50 ? ans, j'avais entre 13 et 15 ans, dans une petite ville reculée des Cévennes. Ma réaction fut très différente, et celle de ma mère, elle aussi, opposée à celle des parents de Flavie (et violente.) [Notons que pour l'ado perturbée un peu anorexique que j'étais à l'époque, dans une petite ville bien close, le gugus (qui se disait "artiste") dont je vais parler représentait exactement le David Hamilton de Flavie Flament.]
C'est peut-être là le noeud du problème! "On ne réagit pas immédiatement ?" Il  y a des lustres, si ! J'ai réagi immédiatement, sans calcul, par SIMPLE RÉFLEXE. Pourquoi ces jeunes filles ne l'ont-elles pas fait ? 

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 Une question d'emblée : comment les parents  (je ne parle pas ici des jeunes filles, des PETITES filles plutôt !) n'ont -ils pas compris et réagi ? Hamilton avait tout de même une réputation à tenir ! Je me souviens que même à l'époque, ses photos étaient, comme on dit ... très controversées ! C'est à dire comprises pour ce qu'elles étaient, un dérive de pédopornographie.


Mais l'arbre ne doit pas cacher la forêt, la technique était rodée, bien avant Hamilton qui ne l'a pas inventée ! Combien d'ado ont-elles été ainsi piégées (souvent en plus soft, voire SANS AUCUN ATTOUCHEMENT, JUSTE L'EXPLOITATION DE LEUR IMAGE) par des photographes (ou qui se disaient tels) dans des villes parfois un peu... disons acculturées sans que rien n'ait transpiré ou en tout cas n'ait donné lieu à sanction voire réprobation collective réelle  ?

 Exemple à... mettons Aruargues, et puis bon allez, Alès, l'un d'entre eux, qui avait pignon sur rue, gros mignon, euh, pignon ! notable respecté par (presque) tous, agissait de même (mais en plus soft, c'était dans les années 60), il repérait dans la rue (devant chez lui parfois)... mettons d'Avejan (!) une gamine (13-15 ans, c'était me semble-t-il son truc) et, feignant de s'extasier, lui proposait (GRATIS ! Je cite !) de faire son portrait, (tu as un PROFIL SUBLIME !)... flattant habilement son narcissisme blessé, (il faut croire que ''ça se voit"), le tout sans aucune demande d'autorisation aux parents, (comme ca, à l'impro, à la criée, sans doute pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir!? D'en parler ? Ou pour que les clichés soient plus spontanés ? ) Des gamines souvent pauvres (mais pas toujours...) qui forcément acceptaient, flattées. Suivaient des séances de pose sans aucun attouchement ou presque, mais un déshabillage du "haut" partiel exigé  (''ne t'inquiète pas, je cadrerai et on verra rien, ou juste jusque là seulement" -il désigna et toucha ! le milieu de mes seins, je marquai un sursaut de recul comme s'il m'avait brûlée et il n'insista pas- "mais je prends du champs'') .. et d'autres exigences bizarres ... mais l'aventure était si extraordinaire que cela valait bien quelques désagréments mineurs.. ''Tourne la tête, je veux ton profil, regarde au sol, gênée oui c'est ça ! Encore plus, fais comme si tu allais pleurer..  Lève les yeux maintenant comme pour prier... prend l'air d'avoir peur...  voilà, parfait, je vais plus t'embêter, tu en choisiras une..."


Et le gus était tellement sûr de lui (!) que peu après (comme bien d'autres gamines sans doute) je trônais dans sa boutique ! J'en fus à la fois gênée et fière. Le cliché était soft... si on veut. Il me représentait de dos, queue de cheval courte, nuque dégagée... mais un dos entièrement nu, (ce qui n'était pas prévu et à l'époque considéré comme très osé) visage de profil, droit et net,  (dans une des versions, la plus "vraie"), ou, autre version, (celle qu'il m'avait imposée) baissé, l'air d'être surprise par un voyeur, ce qui plus ou moins était le cas! (Inspiré sans doute de Degas.) Les deux photos étaient cote à cote, figurant un "gif" avant l'heure, un précurseur, le gus! Lorsqu'on passait dans la rue, ça.. enfin JE  semblais m'animer ! Naïvement j'en donnai une à Lydie (signée SVP!) ... car généreux, (!) il m'en avait offert deux et non une seule.


Et, et c'est là où je voulais en venir, elle hurla de rage ! Me questionna sans fin. Où cela s'est-il passé ? Vous étiez seuls ? Il a fermé à clef ? Que t'a-t-il fait ? Touchée où? Montre moi exactement ! Est-il passé DEVANT ? Non ? Tu es sure ? A-t-il fait de même à d'autres ? A Mireille ? Ça ne m'étonne pas ! Sa mère est idiote etc etc... Et elle fonça à la boutique  (à 20 km de notre village) et ... je ne vous dis pas la suite... (!) ; les clichés furent détruits devant nous (mais il devait y en avoir d'autres?)

Mais... et c'est là aussi où je voulais en venir ! J'en fus DÉSESPÉRÉE ! Plus que lui. Ma mère, par son puritanisme idiot voire sa méchanceté venait de briser ma carrière de top model... (Ah !  mon sublime profil !)... et à jamais ! pour m'obliger à faire des maths comme elle etc etc.. Je le lui reprochai souvent ensuite (avant d'avoir compris)... d'autant que celle de Mireille s'était au contraire montrée très fière de voir sa fille exposée rue d'A chez Z., le célèbre ''Hamilton'' (excusez l'anachronisme et sous mesure, car il n'existait pas alors, du moins pas comme photographe de très jeunes filles) d'Alès. Un must.

Certes ses propos étaient quasi insultants et contradictoires : ''Mais tu es une gourde ma fille ! Tu ne vois pas que ce salaud... enfin c'est évident non ? Il se sert de toi, de vous pour... attirer des types qui aiment les petites filles, les.. toutes jeunes, comme toi ...  il doit avoir une clientèle de tordus, c'est sûr ! "... (faire de sa fille une gourde pour ensuite le lui reprocher... passons !) Mais elle avait raison. Pardon Lydie, 40 ans trop tard, pour t'avoir méjugée. En lisant Flavie, j'ai mesurété la pertinence de ta réaction et j'en suis fière.

Ici, on a l'inverse de son histoire en somme .. or, c'était 50 ans avant. Alors ? Ce que Lydie a immédiatement vu, et qui était évident, comment les parents des ''modèles'' de Hamilton, pas seulement ceux de Flavie ne l'ont ils pas pointé ? Ni même les gamines elles mêmes au départ ? Et là, il ne s'agissait pas de montrer son dos de profil en baissant la tête mais de viol !!

Dérive de la '' LIBERTÉ sexuelle'' conquise de si haute lutte  : les droits des enfants et des femmes (ici, des enfants femmes !) ont régressé de manière vertigineuse !  Vers le viol, tout simplement. Ce qui était offusquant en 60 (et qui l'est de fait !) faire se dénuder partiellement une ado un peu naïve (qui ne s'exécute qu'après avoir pas mal hésité) mais sans la toucher, 30, 40 ans après est devenu la violer sans qu'elle n'ose protester...  à peine est-ce offusquant ! On n'est pas des neuneus, on est libérées quoi ! Fovivravecsontemps!

 L'article-retour de boucle, réponse à Solveig sur FB
Http://chantsphilo.blogspot.fr/2016/11/porter-plainte-le-cas-sara.html

mercredi 16 novembre 2016

Outreau lettre de Dimitri à son père

Des blancs à remplir, non ?
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Outreau
Dimitri Delay, l'un des douze enfants reconnus victimes par la Justice, dans le dossier Outreau vient de publier cette lettre ouverte à son père violeur et proxénète :
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Note liminaire : les soulignages et passages en majuscules sont de moi. 
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"Lettre ouverte (de Dimitri son fils et victime) à Thierry Delay qui m’a engendré, violé, torturé et livré à la misère
14 NOV. 2016 PAR CAPROUILLE BLOG

Il paraît que j’étais ton préféré. Pourtant, tu m'as violé, as commis sur moi toutes sortes d’actes de barbarie, m’as vendu et t’es rangé du côté de ceux qui m’ont traité de fou et de menteur. Tu as eu plusieurs occasions de dire la vérité, d’expliquer comment et pourquoi tu avais commis toutes ces horreurs, pour lesquelles EN PARTIE tu as été puni. Mais tu ne l’as pas fait. Pourquoi ????
Pourquoi n‘as-tu jamais dit la vérité ? Pourquoi as-tu couvert  tes complices ?
Tu as dit que je ne mentais pas!''
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Question : COMPLICES OU INSTIGATEURS ?
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''En visio-conférence en juin 2015, lors du procès de Rennes, tu as dit que je ne mentais pas ! Pourquoi ne dis-tu pas la vérité pour tout ce qui s’est passé ? J’ai appris que tu étais sorti de prison. Tu es protégé paraît-il. Moi, je suis dans ma prison depuis le premier jour où tu m’as violé. Personne ne me protège. Je suis à la rue, j’ai souvent faim, froid. J’erre de squat en squat. Je suis pourtant courageux et je sais faire plein de choses de mes mains, mais l’horreur de mon passé me poursuit. Je suis comme prisonnier de ce que tu m’as fait subir, toi et tes complices. Je n’ai pas de toit, pas de situation professionnelle, pas d’avenir.

Toi, tu touches une allocation de réinsertion, tu es soigné aux frais de l’Etat (cet Etat qui ne m’a pas rendu justice) pendant que je galère pour manger un bout de pain ou que j’endure des rages dentaires que je ne peux pas faire soigner. J’ai faim, j’ai froid, j’ai mal pendant que toi tu es au chaud, le ventre plein et bien entouré. C’est ça la justice de mon pays. Elle est ainsi car tu as tout fait pour protéger tes complices au lieu de penser à nous, à moi.

Des pensées noires m’envahissent quand je pense à toi, mais la Loi ne me permet pas de les exprimer. La vie va se charger de te faire subir ce que j’aimerais faire de mes propres mains. Tu serais souffrant d’une sclérose en plaques. Savoir que tu meurs à petit feu est une maigre consolation. Peut-être est-ce encore un mensonge pour dissuader de potentiels justiciers ?

Tu as encore la possibilité de tout balancer, de te racheter, de changer mon destin que tu as bien pourri: dis la vérité! Si tu lis cette lettre, j’espère qu’elle te fera « Tilt ».
Dimitri ''

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Alors ? Vous en pensez quoi ? A mi-mot, n'évoque-t-il pas des complices (ou donneurs d'ordres?) intouchables qu'il n'a, lui, pas le droit (?) de désigner. Pourquoi ? Son sort pourrait-il être pire encore que ce qu'il est actuellement ? Froid dans le dos, non ? comment ne pas y penser, comme pour l'affaire du Coral, des disparues d'Auxerre, des victimes d'Appoigny, (dont l'une est parvenue à s'échapper, à lancé l'alerte et a survécu, terriblement blessée) celles de Dutroux, la libération anticipée impensable de sa séide Michèle Martin qu'un juge se proposait d'héberger  (!), puis recueillie dans un confortable couvent etc ? (La police alertée ne donnant pas suite ou arrivant un ou deux jours après, des pièces à conviction, notamment un carnet de rendez-vous avec les noms des clients -ET LES TARIFS en fonction des prestations exigées !- mystérieusement égarées... et ceux qui enquêtaient réellement, même une fois la retraite arrivée - ou mis sur la touche bien que OU PARCE QUE TROP zélés !- ... non moins mystérieusement disparus, à l'exemple du gendarme Jambert, ''suicidé '' de deux balles toutes deux mortelles ! au moment où il allait faire aboutir l'enquête...)

IMPRESSION FUNESTE D'UNE JUSTICE QUI PROTÈGE LES BOURREAUX (ICI DES AGRESSEURS SEXUELS D'ENFANTS) ET TIENT LA TÊTE SOUS L'EAU À LEURS VICTIMES !


Il était une fois une famille bien sous tous rapports...





Il était une fois une famille bien sous tout rapport, élégante et aimable... à condition de faire partie des ''leurs'' (comme ils disaient, c'est à dire de leur communauté) où cependant les mots voulaient dire ce qu'on voulait qu'ils disent et au moment où on le leur ordonnait, et cela variait à l'infini. Ainsi une table pouvait être un éléphant et redevenir table -ou phoque- l'instant d'après. Même les choses variaient selon ce qui ''leur'' convenait (ou convenait à un seul, en principe le Chef, en principe le plus riche ou encore celui qui était copain avec ''Ari'' -un shtroumpissime de grand renom-) ; ainsi une action même pouvait-elle devenir un autre -et tout le monde confirmait avec force-.. par exemple ''couper un arbre'' pouvait vouloir dire ''ne pas le couper'', (le préserver), ou ''parler en arabe'' pouvait vouloir dire ''parler en français'' etc.. Tous ceux qui s'attachaient bêtement au dictionnaire étaient considérés comme des incapables voire légèrement marteau. "Ils" étaient cependant relativement conciliants, il faut de tout pour faire un monde, quoiqu'évidemment ils auraient préféré être seuls sur terre (avec leur communauté).. mais il fallait bien quelqu'un/e pour s'occuper des bébés, laver la vaisselle, le sol et nettoyer les WC (car contrairement à ce qu'on aurait pu penser, ils faisaient pipicaca).

Compliqué ? Non, entre eux, ils s'entendaient fort bien, du moins l'affirmaient-ils (évidemment, avec les mots, on ne pouvait jamais être sûr, et il se pouvait que ''s'entendre'' veuille dire se haïr ou se tolérer par nécessité.) Mais lorsqu'un ''étranger'' survenait et s'y perdait, voire refusait de lâcher l'affaire et s'énervait -un bizarre, un excité- tout le monde lui tombait dessus. Pensez ! quelqu'un pour qui LES MOTS AVAIENT TOUJOURS LE MÊME SENS et qui persistait dans cette impensable assertion était très contrariant (on ne pouvait plus dire qu'on avait préservé un arbre si on l'avait abattu, qu'on avait gardé la ''bonne'' si on l'avait renvoyée etc...) Il fallait donc le virer, le décrédibiliser. A TOUT PRIX. 
C'est ainsi que naquit le FOU. MOI.

mardi 15 novembre 2016

Le pôle emploi

























Sur une idée de Léo, un jeune poète et chanteur de St Ambroix

Le pôle en ploi,
C'est très spécial,
Ça prolifie quand yen'a pas
Pas de poils, pas de boulot pour moi
Pas de boulot pour toi
Pas de boulot pour toi.

Le pôle à poil, c'est original,
C'est pas du tout comme les rats,
Ça s'reproduit sur le rata
... MAIS QUAND Y'EN A PAS.
QUAND Y'EN A PAS.
QUAND Y'EN A PAS.
QUAND Y'EN A PAS.

Le pôle emploi,
Ça s'nourrit du vide
Et ça vous évide,
Comme les pruneaux.
C'est leur boulot.
De nous faire bouillir,

Et en gelée, pour tout finir,
Nous mettre en pot..
Puis nous compter,
Comme les bergers...

http://femmesavenir.blogspot.fr/2013/02/anpe-un-peu-macs-desopilant.html

La populace, poème de rage à Michel Jeury


Molières sur Cèze, la passerelle des mineurs
















Tiré de http://molieresurceze.blogspot.fr
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À MICHEL, auteur à succès et ami cher

La populace dites-vous ?
Mais la populace, c’est moi, c’est vous… et même Nicole,
Enfin, j’espère… La populace, ce sont ces soirées à l’école,
Le soir sous mes fenêtres, à Clé, la mine pour horizon...

Et les photos d’Ethel et de Julius enlacés, dans le fourgon,
Et les mineurs espagnols, entre Bakounine et Proudhon,
Et au ciné club le mardi, «Le sel de la terre»,
Silence et recueillement. La messe, la liturgie...

Dans la sombre salle des fêtes de Molières,
La lumière, l’étincelle ou l’iskra, la magie.
Et puis les femmes… les rires effrénés, les rêves,
Enfin on parlait d’elles et on osait… oui on osait !
Dire qu’elles aussi pouvaient mener une grève,
Pendant que leurs hommes dehors, lessivaient…
Essoraient, étendaient les draps durs et roides,
Puis, enfumant la masure de bois mouillé...

Devant la cuisinière éteinte et froide,
Lavaient la vaisselle et chauffaient les biberons…
Ou essayaient. Et couraient, et trébuchaient,
Et se brûlaient au chaudron...

Et le bébé qui hurlait…
Sous les ricanements des fils adolescents
Qui faisaient la différence entre papa et maman.
Oui, les rires de la populace…
A chaque fois, les mêmes rires vivaces.
De ceux qui pour nous sont montés
Sur les barricades, sous le feu,
Qui ont obtenu les congés payés...

La sécu et la retraite : si peu ?
Comme moi, vous en vivez.
Et même les concours. La valeur du mérite
Et non de la caste. La valeur écrite...

Déclarée. L’égalité pour les proscrits
Protestants et juifs et puis, et puis...
O, ils devaient être sales et même sentir mauvais
Parler mal aussi. Et pourtant, votre douce vie...

Sur la montagne, c’est à eux que vous la devez, aussi.
Nos ancêtres. Le droit d’écrire et de vivre,
Librement. Ma madeleine en somme.
Celle de tous les hommes.
Le droit de critiquer, d’aimer et de rire,
Aussi.

On m’a formatée.
Je suis un tank —actuellement en disponibilité—
Un tank romanesque. Un tank amoureux, un tank linké,
De la populace ou de ceux qui la servent plutôt…
—Car moi je suis inapte.— Il faut ce qu’il faut.

Un ingénieur agronome qui voulait inventer un mouton
Dessine moi un mouton, en somme… Un bien drôle.
Il est plus tard que tu ne penses, je sais.

Un médecin qui voulait être un Schweitzer anti rougeole.
Le Kurdistan libre d’un Kurde rescapé
Un peu assassin seigneur de guerre,
Oui, coco, il ne faut pas me la faire…

Et un juif pro palestinien, mouton noir courageux...
Qui voulait vaincre les sionistes —et les siens avec eux.—
Car la populace bourgeoise, cela existe, ma foi.
«Je voue à la bourgeoisie une haine
qui ne finira qu’avec moi»

Un peu excessif. Mais… Mais… Mon cher...
On pouvait dire ô Dieu, bien des choses en somme,
en variant le ton.

Par exemple tenez : cynique, à la Rhett Butler :
«Tout ce que je veux, c’est récupérer mes ballots — de coton—
Le reste, je m’en fous. Qu’ils s’entretuent si ça leur plaît…»

Précieux, le petit doigt levé :
«Mais je ne fréquente jamais les pauvres :
A quoi bon me faire vacciner ? »
J’ai prié pour qu’elle attrape le choléra sur place…
Et, merci Jésus, j’ai été exaucée.
—En fait, ce fut une monumentale chiasse,
Je sais, ce n’est pas chic mais la guerre, Michel
… N’est pas belle —

Rétrocédant à la salazopérine, mais avec séquelles :
Un trou du cul bien abîmé, de sanglantes fistules,
Une maladie… de prolétaire, un peu ridicule…
Il y a des filaires qui se croient tout permis !

Je l’avoue, et ne fus pas la seule, j’en ai ri.
Dies irae.
Les estérichiae choli,
Contrairement à vous, Michel, ne font pas le détail...
Entre Achra’fiéh et… valetaille,
Tout trou du cul étant bon à prendre
Comme tout os à ronger…
La guerre égalise. Colibacille sans frontières…

La populace ? Au fond, Michel, vous m’inspirez.
Dans le genre trivial mais qu’y puis-je ? Je suis vulgaire
Lorsqu’on me parle de vulgarité.

Par contraste et provocation. J’aime choquer, braire…
Avec les ânes, j’en suis, je le veux et cela me plaît.
Mais pourquoi cette passion ? Car vous avez raison,
C’est un peu éthique, volontaire.

Et même… controuvé.
Sans doute est-ce érotique ; il faut bien une explication.
Comme dirait J. T., une glorieuse, parfumée, agitée,
Elégante éléphante, (c’est fâcheux pour ferrer) :
—Naturellement, je n’ai jamais couché avec un ouvrier.
Voyons ! » Dans la conversation, comme on dit :
Je ne prends pas de sucre dans mon thé.
— Ils n’ont pas voulu de toi ?» Avec mon air Lydie,

Un sourire innocent sous la flèche cruelle.
Je sais faire aussi. Je copie.
Elle a ré attaqué de plus belle:
—Tu peux rire, toi non plus.» Erdal, merci.

(Sinon j’aurais menti.) —Bien sûr que si.
Et toc. Je n’ai évidemment pas fait le ratio.
Et elle se tût, étonnée que, si sage,
J’osasse, même au terme d’un vernissage

Un peu arrosé, tenir de si horribles propos.
Une fêlée, en plus ? Anti corridas, on le savait,
Vegan aussi. Mais là, tout de même. Vulgaire, presque salace.
Un ou-vri-er ? Il y a des limites. Cela ne se pouvait.

Devant les biscuits. Qui faisait rigoler la populace…
Mais la populace esthète, éthique et classe.
La mienne, je me suis régalée. Cayetana.
La populace, Michel, c’est aussi moi

Car je suis snob, voilà.
Je le dis et le proclame,
La populace m’enchante et m’envoûte
Comme d’autres, les riches. Mon âme

Est ainsi cistronnée. Un gêne ? Sans doute.
La dignité. Des pauvres, des femmes, des juifs, des ratés,
Qui furent jetés comme je l’ai été, pour d’autres raisons.
Oui, ce doit être cela, simplement : la dignité,

Pouvoir parler à tous sans souci de ce qu’ils sont.
Enfin presque. Pouvoir écrire cela et en rire,
Sans en mourir.

Soit, je n’ai pas aimé l’histoire de Maigrat (l’épicier)
De Germinal. Et pourtant cela a dû exister, je sais,
Et celle du vieux mineur qui étrangle Cécile,
Et tout ce qu’il décrit, Chaval, la foule vile…

Bon. Mais ma populace à moi, devant les puits,
La mine, ce n’était pas cela. Ou pas seulement.
J’ai appris les lettres d’Ethel à ses fils.
Sublimes. Ses fils de mon âge, exactement.

Des papiers interdits. La honte envolée.
Des syndicalistes. Des anciens d’Espagne. Dignes et forts.
Je n’ai pas vu de différence des discussions et des corps,
Le soir entre les militants ; ensuite, à l’université.
Ou plutôt si : leur teneur était plus juste et plus vraie.
Ma madeleine…
Ma liturgie. Amen. Et merci.
Hélène.